Prière du lundi 22 juin 2015
par Michel
Hier, nous avons entendu l’Evangile bien connu de la tempête apaisée. Le contraste est grand entre l’affolement des apôtres devant la violente tempête qui assaille leur barque et Jésus qui dort. Réveillé, il calme la tempête, puis interpelle ses apôtres : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Ces questions de Jésus nous interpellent aussi aujourd’hui.
Seigneur, notre vie ressemble parfois à cette barque malmenée par la tempête lorsque des difficultés ou une épreuve nous assaillent, nous bousculent, nous malmènent. Nous nous sentons alors comme aspirés vers le fond et ne savons plus comment, ni avec quelles forces réagir et faire face. Nous crions vers toi, mais le doute nous envahit et notre espérance et confiance en toi menacent de sombrer.
Cependant, tu es bien là, au cœur de nos vies et de ce que nous vivons. Nous pouvons puiser cette certitude dans tes promesses :
• « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Matthieu 28,20) ;
• « Si quelqu’un m’aime, il observera ma parle, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure » (Jean 14, 23).
Seigneur, quand nous traversons des moments difficiles, notre foi et notre confiance en toi sont mises à l’épreuve car nous ne percevons pas ta présence en nous de manière sensible et nous pouvons croire que tu n’entends pas nos appels et n’y réponds pas. Aide-nous alors à nous tourner vers toi avec persévérance et à croire en la force de ta Parole et de tes grâces. Que la foi en ta Résurrection, dans laquelle tu nous entraînes, imprègne profondément tout notre être pour que nous y puisions les forces que tu nous donnes pour traverser avec toi le temps d’épreuve. Seigneur, ton amour est toujours vainqueur si nous y croyons et l’accueillons en nous sans nous lasser.
Ce n’est pas Dieu qui dort : c’est ma foi qui s’est assoupie.
Ce n’est pas Dieu qui est absent : c’est moi qui ai déserté sa demeure.
Ce n’est pas Dieu qui est muet : c’est moi qui ne fréquente plus sa Parole.
Ce n’est pas Dieu qui m’abandonne : c’est moi qui ne lui laisse plus de place dans ma vie.